Jamel Balhi, célèbre aventurier-voyageur, amoureux du Béage

Premier homme à faire le tour du monde en courant, aventurier-écrivain-photographe ayant traversé plus de 180 pays, ambassadeur de l’Unesco, Jamel Balhi est aussi un amoureux du Béage et de son environnement. Il nous explique pourquoi dans cet interview.

– Jamel, quand et comment as-tu découvert le village du Béage et de ses environs ?
J’ai connu le Béage en 2012 en rendant visite à Laure et Stéphane, des amis qui y vivent. L’endroit m’a plu dès le premier instant.

– Pourquoi aimes-tu cet endroit ?
Bien entendu j’aime le Béage pour son isolement, entouré par une nature qui invite à la découverte, au calme, mais aussi à l’effort physique grâce à toutes les ballades et randonnées qu’on peut y faire. Les commerces y sont limités mais bien suffisants pour ne pas se sentir oppressé par la vie en société.

– A quel pays traversé en courant ressemblent ces paysages de Haute Ardèche?
On pourrait se croire en Islande, avec ses paysages volcaniques malmenés par les colères de la terre au fil des périodes climatiques. Ne manque plus qu’un geyser ici ou là…

– As-tu déjà couru au Béage ?
Oui. Je connais un peu le secteur du plateau de la Lauzière pour y avoir couru et marché. Ici, les sommets y sont à taille humaine, tout comme les 15 km autour du Montfol et du Taupernas. Les vieilles rivières de pierres sont de belles pentes accidentées à gravir à pied. Le paysage est sublime !

– Que t’évoque un village comme celui-ci, isolé mais vivant ?
C’est le genre de lieu de vie où l’on apprécie d’arriver après une longue route. Ce n’est pas une oasis, mais cela pourrait y ressembler si l’Ardèche était l’Afrique.

Un lieu où l’on peut apprécier les douceurs de la belle France.